Le team building ou la parabole de la guitare

Le team building ou la parabole de la guitare
« Donne au meilleur soliste une guitare désaccordée, et écoute sa mélodie »

Lorsqu’il est question de team-building, la notion d’équipe et la notion de construction s’épousent.
#j’enfoncedesportesouvertes

 

Une équipe d’abord :

Pour œuvrer ensemble, ou chacun a sa place, se sent important compétent et surtout comprend ce pourquoi il agit. Alors il apporte sereinement sa couleur, sa compétence, sa singularité… et les diversités au sein du groupe font sa force.

 

La construction :

Les outils qui amènent une collection d’individus à une équipe, sont de nature comme de géométrie variable. Raft en eaux vive, théâtre d’improvisation (en ce qui me concerne), retraite ludique dans les Cévennes… tout ce qui concourt à placer les individus en terrain inconnu, prépare l’ouverture sur soi et les autres.
Votre consultant, artiste, Brevet d’état canyon et eaux vive, ont su après votre séminaire bâtir une solide équipe. Bravo ! La ligne d’arrivée est franchie : l’équipe est construite.
Est-ce pour toujours ?

La non-responsabilité décennale des team-builder
Votre équipe-édifice est construite, comment l’entretenir ?
L’équipe est un édifice dynamique qui s’anime et prend vie au rythme de ses membres.
Il peut y avoir fissure, fracture, infiltration des frontières mineures ou majeurs dans les zones de Leadership, et de membership… (vous ne connaissez pas encore la TOB ? Allez voir, c’est passionnant) rupture…
En fait ma phrase commence par « Il peut y avoir » à la relecture, il me semble plus juste d’expérience de vous dire « il va y avoir »

 

Alors que faire pour entretenir la dynamique ?

Ce qui va faire la force d’une équipe construite c’est sa résilience, et sa faculté à apprendre en faisant des erreurs, par itération et capitalisation d’expérience.
En faisant circuler la connaissance au sein du groupe (Nonaka pour les plus curieux, ou juste pour gagner au trivial poursuit), d’une part, mais surtout en prévoyant des procédures de resynchronisation.

 

Resynchroniser pour jouer de concert :

Un événement dissonant intervient dans le ciel bleu de l’équipe idéale. Pas de panique, en accédant à ce qui se vit en lui n’importe quel membre de l’équipe témoigne de sa désynchronisation. Portée à la connaissance d’autrui elle permet la prise de conscience et le dialogue. Se mettre à l’écoute et partager ses représentations. L’équipe dynamique est au travail en recherche non pas d’homéostasie, qui serait retour en arrière, mais d’un nouvel état d’équilibre.
Les cordes de chacun ont vibré, se sont patinées, et le timbre de la musique de l’équipe s’étoffe de notes qui si elles paraissent semblables, se jouent différemment.

Comme disait Pablo Neruda « Donne au meilleur soliste une guitare désaccordée, et écoute sa mélodie »

Les solistes c’est vous les managers, les cordes, les membres de votre équipe.

A vous de jouer, ensemble !

Après relecture et une nuit de sommeil…Il me semble que :
cette vision simplifiée, ne rend pas justice à la dimension dynamique et holomorphique d’un collectif.
En effet le manager est aussi parfois une corde en vibration, et les membres de son équipes, ont des solos à jouer…Le tout est dans la partie, chaque partie est dans le tout.

 

 

 

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